Les beaux jours ne vont pas tarder à se montrer. C’est un bon moment pour examiner les différents facteurs qui déterminent la durabilité extérieure d’un film vinyle.
Choisir le bon film vinyle
Le vinyle calandré, solution de revêtement économique, a une durée de vie en extérieur comprise entre 3 et 6 ans en fonction de la couleur. En effet, selon la couleur, le film peut se dégrader plus rapidement. Tous les pigments ne sont pas égaux. Certains sont intrinsèquement plus sensibles à la décoloration UV. Par exemple, les couleurs métalliques se fanent plus rapidement en raison de la teneur en paillettes métalliques. Les couleurs les plus durables pour un film vinyle sont le noir, le blanc et le transparent.
Le vinyle coulé est plus performant que son homologue calandré. Il dispose d’une durée de vie comprise entre 5 à 12 ans en fonction de la marque et du type. L’écart de durée de vie s’explique également par la quantité d’inhibiteurs UV introduite lors du processus de coulée. Là aussi, selon la couleur, la durée de vie peut être réduite.
La notion de verticalité est également à prendre à considération. En effet, la durabilité d’un film vinyle face aux effets néfastes des rayons du soleil dépend également de l’angle entre son support et l’axe vertical. Par exemple, si vous placez un film vinyle sur un pare-brise de voiture, lequel s’écarte de la verticale d’environ 45°, ou sur un capot (angle de 46 à 90°), ce film vinyle aura une durée de vie moins longue que celui qui est posé sur les flancs du véhicule, généralement dans un angle compris entre 0 et 10° max).
Les facteurs environnementaux influant sur la durée de vie d’un film vinyle
Le climat joue un rôle important sur la durabilité des films vinyle. Vous comprendrez facilement que plus un vinyle est exposé à la chaleur et à la lumière, plus vite il se détériorera. Ainsi, si un Britannique pose un film vinyle coulé sur son véhicule, ce dernier durera sensiblement plus longtemps que celui d’un Américain d’Arizona ou d’un Marocain.
Certains polluants contenus dans l’air, particulièrement corrosifs, se déposent sur le vinyle et laissent un revêtement graveleux qui érode le pelliculage. Les dernières générations de vinyle sont plus résistantes à ces polluants chimiques, mais restent toutefois affectées par le phénomène.